L’enregistrement

Généralement considéré comme la première étape de la chaîne de production, sa finalité consiste à transférer le rendu obtenu à l’aide d’un support analogique (un instrument) vers celui d’un support de travail, soit le numérique.

L’edition

Il s’agit d’adapter l’enregistrement pour, en théorie, l’améliorer. Cette étape se situant souvent après ou pendant l’enregistrement, vient précéder et souvent préparer l’étape du mix.

Le mixage stereo

Le mixage vient magnifier le travail effectué lors de l’enregistrement.

Le MIXAGE ATMOS

L’ATMOS est une nouvelle technologie mise en place par la société Dolby et qui est aussi utilisée par Apple sous l’appellation « SPATIAL AUDIO ».

LE MASTERING

Cette étape souvent vue comme miraculeuse n’a pas, même si elle est primordiale, le rôle qu’on lui accorde usuellement.

L’Enregistrement

Généralement considéré comme la première étape de la chaîne de production, sa finalité consiste à transférer le rendu obtenu à l’aide d’un support analogique (un instrument) vers celui d’un support de travail, soit le numérique. Ceci même s’il est encore possible de travailler entièrement en analogique avec des bandes magnétiques, mais moyennant un coût de production non négligeable et un temps de travail beaucoup plus long.

Souvent perçu comme un travail d’orfèvre consistant à procurer le rendu le plus « honnête » possible de la source sonore d’origine, il ne faut néanmoins pas oublier que le travail d’enregistrement de la musique a pour finalité de fournir une « vision artistique ». Il faut donc pouvoir adapter la technologie et le matériel au résultat souhaité par l’artiste. Il ne s’agit pas de privilégier objectivement le « meilleur » micro, mais de savoir lequel sera le « meilleur » subjectivement pour le travail de l’artiste.

Cette étape est une question de confiance vis-à-vis des personnes avec qui l’on travaille.

L’Editing

Il s’agit d’adapter l’enregistrement pour, en théorie, l’améliorer. Cette étape se situant souvent après ou pendant l’enregistrement, vient précéder et fréquemment préparer l’étape du mix. En effet, avec les possibilités d’enregistrement d’aujourd’hui, il est généralement préférable de favoriser l’interprétation quitte à devoir tolérer quelques problèmes de justesse ou de rythme. Cette étape n’est évidement pas à décorréler de la vision artistique, aussi est-il préférable de la réaliser avec l’artiste ou le directeur artistique.

Il ne faut en aucun cas considérer l’éditing comme « une roue de secours », mais comme une étape décisive des productions modernes.

Il n’est donc pas question de mécaniser les articulations musicales (sauf dans le cas où cet effet serait recherché), mais d’adapter quelques imperfections qui n’iraient pas dans le sens de la musicalité souhaitée. À titre d’exemple, il s’agit aujourd’hui d’une étape presque obligatoire pour la musique de film, tant il est difficile de réaliser une prise parfaite.

Le Mixage Stéréo

Le mixage vient magnifier le travail effectué lors de l’enregistrement. Il est historiquement là pour optimiser le rendu que l’on obtient lorsque l’on mêle ensemble plusieurs sources audio. Terre de possibilité, le mixage entérine les décisions prises lors des étapes en amont et valide le processus créatif, tout en s’assurant de respecter les besoins techniques actuels de la musique (tels que la transportabilité, l’équilibre dynamique et spectral). Tout ceci pour un rendu sonore idéal quelque soit le mode d’écoute par l’auditeur (mono, casque stéréo, enceinte bluetooth).

Il s’agit, là encore, avant tout de respecter la vision artistique du créateur.

Le Mixage ATMOS

L’ATMOS est une nouvelle technologie mise en place par la société Dolby et qui est aussi utilisée par Apple sous l’appellation « SPATIAL AUDIO ». Cette technologie permet à l’auditeur de ne plus être simplement spectateur de la musique en écoute d’une musique frontale, comme en diffusion stéréo ou mono, mais « de ne faire qu’un avec la musique ». Ce que l’on ressent alors est souvent décrit comme : « on se retrouve au centre d’une musique qui nous enveloppe ».

Il ne s’agit pas de réduire cette technologie à un simple positionnement de l’auditeur au centre de l’espace sonore. Car si cette impression est en partie réelle, les possibilités offertes sont bien plus nombreuses. En effet, il est question pour l’auditeur d’être au centre d’un espace de travail. Mais on peut également l’analyser d’un point de vue orchestral – on place enfin l’auditeur à la place du chef d’orchestre – tout autant que, dans le contexte de la pop musique, de la création pure d’une nouvelle expérience musicale.

Aujourd’hui, tout un chacun peut écouter un son produit par ATMOS grâce aux nouveaux matériels disponibles. On peut l’entendre à travers un système multicanal, avec des enceintes autour de soi, ou grâce à une barre de son, laquelle simule l’effet qui serait produit par des enceintes placées au plafond ou derrière soi, tout ceci grâce à l’évolution des travaux menés sur la psychoacoustique. Mais on peut aussi en profiter lors de l’écoute au casque grâce à une technologie dénommée le binaural, laquelle repose sur l’analyse en continu de notre ossature crânienne dans le but de « tromper » notre cerveau sur le lieu de provenance des sons.

Avec le choix de l’ATMOS, il est toujours question de privilégier la dynamique et le volume sonores, mais aussi d’ajouter une fonction d’harmonisation au contenu d’un album.

Le Mastering

Cette étape souvent vue comme miraculeuse n’a pas, même si elle est primordiale, le rôle qu’on lui accorde usuellement.

Historiquement, la fonction du mastering était de réduire la dynamique afin d’adapter le rendu final d’un mix à des supports de diffusion ayant des propriétés de restitutions réduites par rapport aux outils d’élaboration du son : on peut évoquer les supports vinyl ou les cassettes.

Mais avec le temps, cette étape est devenue beaucoup plus que cela. En effet, le mastering produit également une « vision » d’ensemble sur tous les mix qui constituent l’album, ceci afin de procurer l’écoute la plus fluide possible entre les différentes pistes de l’album.

C’est la dernière étape pour vérifier que le produit musical fonctionne sur tous les types de supports d’écoutes disponibles actuellement chez un auditeur.